Le nom de ce village indique assez sa position et son origine. Entre Vatan et Massay, sur la droite de la route Napoléonienne Paris ⇒ Toulouse (ex Nationale 20).
No, Noe, Nou, Noue, désignaient en vieux français un pré bas, habituellement inondé, un creux que les débordements d'une rivière remplissent ou encore un fond où les eaux ralenties séjournent.
Au 13ème siècle : | NOENTUM |
1371 : | NOUHANT et après NOUHANT EN CHAMPAIGNE |
1374 : | NOUHANT ENTRE LES EAUX |
1404 : | NOVENTO INTER AQUAS (nom Latin archives Sainte Chapelle de Bourges) |
1619 : | NOUHANT LE SAVIER |
Au 18ème siècle : | NOHANT-EN-GRACAY |
Le territoire de Nohant-en-Graçay était tenu en fief par les barons de Graçay. Ceux-ci, pénétrés d'avoir autour d'eux des seigneurs disposés à soutenir leur cause, soit pour l'offensive, soit pour la défensive, s'étaient dépouillés de gros biens, érigés en fiefs, on en compta jusqu'à soixante-huit. Parmi les fiefs mouvants de la baronnie, sur le territoire de Nohant-en-Graçay, on relevait : la Garenne, le Verger, Villeperdue, le Chêne, Longchamps, Beffou (Boisfort).
La baronnie de Graçay (et les fiefs qui en dépendaient) fut cédée au Duc Jean de Berry qui la donna au Chapitre de la Ste Chapelle de Bourges afin de lui assurer des revenus.
Le bourg avait été affranchi en 1231 par Guillaume, seigneur de Genouilly.
La paroisse, dédiée à Saint Martin, fut longtemps sous le patronage de la puissante abbaye de Massay.